Mémoire : La migraine & l’inflammation – Christophe ANNONZIATA

Présentation :

Praticien : Christophe ANNONZIATA
Date de soutenance : Septembre 2017
Promo : 2016-2017
Sujet : La migraine & l’inflammation, prise en charge par le Praticien en Santé Naturelle

Sommaire :

  • INTRODUCTION
  • DÉFINITIONS ET CONTEXTE
    • Définitions
    • Diagnostic médical
    • Contexte épidémiologique
  • PHYSIOPATHOLOGIE
    • LES HYPOTHÈSES ACTUELLES
      • La théorie vasculaire
      • La théorie neurogène
        • La sérotonine
        • Substance P et CGRP
        • Histanine
        • Monoxyde d’azote
        • Adénosine
        • Magnésium
    •  TRAITEMENTS DE LA MIGRAINE
      • Traitements médicamenteux existants
        • Le paracétamol
        • Les AINS (Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens)
        • Un adjuvant : la caféine
        • L’ergot de sègle
        • Les triptants
        • Les traitements de fond
      • Traitements non-médicamenteux utilisés
        • Phytothérapie
          • La grande camomille ou partenelle
          • Le grand pétasite
          • Les plantes à dérivés salicylés
          • Aromathérapie
        • Micro-nutrition
          • Le magnésium
          • La co-enzyme Q10
          • La vitamine B12 ou Riboflavine
        • Acupuncture et auriculothérapie
        • Relaxation, méditation, thérapie cognitive et sport
  • MIGRAINE ET PROCESSUS INFLAMMATOIRE
    • DIFFÉRENTS RÔLES DE L’ADÉNOSINE
    • L’INTERLEUKINE 6 (IL-6)
    • LIENS ENTRE ADÉNOSINE ET IL-6
    • PROCESSUS MODULANT POSITIVEMENT OU NÉGATIVEMENT LA LIBÉRATION D’ADÉNOSINE ET D’IL-6
      • Acupuncture, massages, méditation pleine conscience et exercices physiques
      • La caféine
      • Le stress chronique
      • L’alimentation
      • Les plantes et les huiles essentielles
  • LE RÖLE DU PSN DANS L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES MIGRAINEUSES
  • CONCLUSION
  • RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

 

Introduction :

L’idée de ce mémoire m’est venue lors d’une entrevue avec une personne souffrant de migraines sévères depuis son adolescence et de troubles du sommeil depuis autant de temps sans pour autant savoir quel trouble était apparu en premier lieu.

Lors de l’anamnèse, cette personne m’a confié avoir subi une ablation de la thyroide et être traitée au Levothyrox depuis. Elle ne m’a pas parlé d’un traitement spécifique aux crises de migraine, tout en m’ayant affirmé avoir tout essayé …

Comment soulager des céphalées migraineuses sévères et chroniques ainsi que des problèmes d’insomnie quotidiens quand le système endocrinien peut être perturbé par le moindre changement d’alimentation, par le moindre stress et donc avoir des impacts directs sur le fonctionnement des neurotransmetteurs et neuromodulateurs ?

C’est la question que je me suis posé à maintes reprises durant l’anamnèse.

Sans rentrer dans les détails, après avoir établi un diagnostic chinois, j’ai pratiqué une séance d’acupuncture couplée à de l’auriculothérapie et un massage type lombalgie en insistant sur certains points SHU du dos et en utilisant des huiles essentielles. Je lui ai aussi remis une liste de conseils en nutrition et micro-nutrition, en respiration pleine conscience après lui avoir montré quelques exercices, ainsi qu’un baume aux huiles essentielles pour soulager les céphalées.

Un mois plus tard j’avais le retour de cette personne. Les crises de migraine avaient quasiment disparu depuis la séance et les rares survenues étaient d’intensité légère en comparaison de l’intensité habituelle des crises depuis plus de 20 ans. Depuis l’arrivée des premières crises à l’adolescence cela ne s’était jamais produit. La personne n’avait pas encore mis en place la prise de compléments alimentaires (magnésium notamment) ou encore l’usage de formes galéniques phytothérapeutiques. J’en concluais que les techniques manuelles employées ainsi que l’usage des huiles essentielles (en massage d’abord puis sous forme de baume) avaient eu un effet indéniable ce qui me parut extraordinaire de prime abord pour finalement m’interpeller sur le pourquoi du comment. Qu’est ce qui avait marché dans tout cela ? Ou bien était-ce la synergie des techniques employées ? Ou tout simplement un effet placebo d’une séance qui avait duré près de trois heures et pendant laquelle j’ai tâché de rassurer la personne en lui expliquant certains mécanismes du corps, le rôle de l’alimentation et du stress dans le (dys?)fonctionnement cellulaire et paracellulaire ?

Après quelques lectures scientifiques sur le sujet je me suis aperçu que les seuls réels éléments étudiés étaient les symptômes physiopathologiques lors des crises migraineuses d’une part, et que les actuelles recherches médicamenteuses se portaient sur l’adénosine, neuromédiateur suspecté d’être responsable de la douleur des céphalées migraineuses. Pourtant j’avais lu quelques mois auparavant les résultats d’une étude scientifique portant sur les mécanismes physiologiques de l’acupuncture et je me souvenais clairement avoir lu, à juste titre, que le mécanisme d’action de l’acupuncture était une libération accrue d’adénosine localement et qu’il avait été clairement identifié que l’adénosine était responsable de l’effet antalgique de l’acupuncture.

Beaucoup de molécules dans le corps peuvent être multi-casquettes et avoir des effets contradictoires sur les cellules du corps humain suivant la zone corporelle impliquée et suivant l’élément déclencheur de la libération de ces molécules.

Je me suis imaginé que cela devait être le cas pour l’adénosine mais mon esprit curieux avait décidé d’aller pousser les investigations un peu plus loin pour comprendre le rôle de l’adénosine dans le corps d’une part et les mécanismes de dysfonctionnement intra et extracellulaires chez les personnes souffrant de migraine.

La lecture d’une étude scientifique en amenant une autre j’ai fini par lire des centaines d’études et articles sur le sujet, en français et en anglais, m’amenant aujourd’hui à rédiger ce mémoire et à me pencher non pas sur les symptômes de la migraine mais plutôt sur la cause de celle-ci : la migraine serait-elle une maladie inflammatoire chronique ?

Après avoir décrit brièvement les mécanismes des crises, leurs traitements actuels en indiquant les intérêts pharmacologiques d’utilisation de ces traitements, j’aborderai le thème de l’inflammation, et plus précisément le thème de l’inflammation dans la migraine, qui m’est apparu comme le seul dénominateur commun à toutes les crises migraineuses quelque soit l’origine, le contexte social et l’âge des malades.

Enfin je traiterai du rôle du praticien en santé naturelle (PSN) dans l’accompagnement des personnes atteintes de migraine et des solutions qui s’offrent à lui pour réduire l’inflammation en plus des traitements non médicamenteux déjà couramment utilisés pour soulager les crises de migraine.

 

Pour lire la suite : Téléchargez le PDF Mémoires Migraine et inflammation – C. Annonziata

 

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